mardi 31 mai 2011

L'été est arrivé! (Si, si!)

Pas encore officiellement, j’en conviens, mais selon mon estimètre (instrument destiné à mesurer l’arrivée de l’été), la saison estivale est bel et bien commencée. Yé!

«Quel est cet instrument de mesure?», que je vous entends me demander, bien installés sur votre patio tout en sirotant un thé glacé.

Le premier bouquet de pissenlits reçu d’élèves de maternelle.
N’est-ce pas un signe que les vacances sont proches?

Aujourd’hui, j’étais avec mes grands de troisième année. Alors que je me dirigeais vers le secrétariat pendant ma période libre, trois petits de maternelle m’ont donné un câlin en passant… et chacun deux pissenlits.  

Bien sûr, je leur ai exprimé ma gratitude : «Oh! Merci! Comme c’est gentil! J’adore les fleurs!» Dans le local de la secrétaire, il y avait sur une table un Éverest de pissenlits. Les enseignantes de maternelle ont dit à leurs élèves que notre secrétaire madame France A-DO-RE les pissenlits. (Elles se trouvaient très drôles!)  Résultat? Des élèves des deux classes ont cueilli la quasi-totalité des dents-de-lions se trouvant dans la cour d’école.

Lorsque je me suis tourné vers cette montagne de fleurs déposées pêle-mêle sur une table, Laurie, qui m’a sans doute pris en pitié, moi qui n’avais que quelques boutons jaunes, est allée en chercher trois pour mieux garnir mon bouquet. Quelle délicate attention!

Certaines fleurs sont tombées dans le fond de la tasse...

(Ce billet est en fait une façon d’essayer de me convaincre que l’année scolaire achève et pour vous signaler que mon blogue n'est pas à l'abandon. Ces jours-ci, j’ai l’impression d’être une «poule pas de tête». Trop de travail, les évaluations, l’étape qui achève, le désir de profiter du soleil et de retravailler un manuscrit… Pour tous ceux qui se sentent comme moi, courage! Les pissenlits annoncent les vacances! Si, si!) 

dimanche 22 mai 2011

Nous sommes des spécimens observés à la loupe...


Des dessins d’élèves, les enseignants en reçoivent très souvent. Depuis que j’enseigne, si je les avais tous gardés, j’aurais sans doute rempli un classeur.

La semaine dernière, après avoir terminé leur examen d’univers social, mes élèves de 3e année devaient lire en silence ou dessiner. À un moment, j’ai remarqué qu’une jeune fille m’observait. Lorsque je passais à côté de son pupitre, elle cachait sa feuille. J’ai su pourquoi lorsque la cloche annonçant le dîner a sonné et que Mathilde m’a donné un bout de papier, le fragment du brouillon d’un travail de science. Elle était toute fière de me dire : « Ça te ressemble vraiment, madame Julie! »



Remarquez la montre portée au poignet droit, la précision de mon collier et les motifs sur mes chaussettes. Les élèves sont de fins observateurs! Dorénavant, je porterai une attention particulière à la façon dont je me fringue à l’école…

vendredi 20 mai 2011

Je suis nostalgique!

Ces jours-ci, je suis nostalgique! Il y a exactement 10 ans, je prenais l’avion pour l’Irlande. Mon premier voyage outre-mer. Le rêve de ma vie, car j’ai toujours été fascinée par ce pays.  J’aimerais dire que c’est parce que je fais partie des 40% de Québécois ayant des ancêtres irlandais, mais ce n’est pas le cas. Mes ancêtres sont 100% Français.

La jeune femme naïve que j’étais rêvait de partir seule, avec pour seuls compagnons son sac à dos, son passeport, un visa de travail et une disquette contenant son CV. C’était un défi : me débrouiller seule dans une langue que je ne maîtrisais qu’approximativement, me trouver un emploi, un toit sur la tête et de nouveaux amis. Je croyais qu’après avoir réalisé le rêve de ma vie, plus aucune difficulté ne m’atteindrait. Oui, j’étais naïve. J’ai plus tard réalisé que lorsqu’on est au pied d’une montagne, peu importe sa hauteur, elle semble toujours énorme. C’est seulement avec du recul qu’on prend conscience de l’ampleur du chemin parcouru. Mais en même temps, je sais que je suis assez forte pour passer à travers bien des embûches.
Quelques semaines avant mon départ, j’avais un peu peur… J’ai fureté sur Internet et j’ai envoyé quelques courriels. Si bien que, quelques jours après mon arrivée en terre irlandaise, j’étais attendue dans un hôtel 4 étoiles. J’aurais été femme de chambre (housekeeper), logée et nourrie. Sauf que ce n’était pas le défi que je désirais réaliser…
 Finalement, je ne me suis jamais présentée dans cet hôtel de Killarney. J’ai écrit au responsable pour le prévenir. C’est qu’en arrivant à Galway, sur la côte ouest, j’ai été séduite. Avec deux autres Québécois rencontrés en chemin, nous nous sommes loué une maison. Quelques jours plus tard, deux Français, des amis de nos voisins, emménageaient avec nous. Je me suis trouvé un emploi de serveuse dans un splendide restaurant achalandé et bien coté dans les guides de voyages.
L’expérience vécue n’a pas été facile tous les jours. J’ai eu à visiter un hôpital (otite!), me suis fait engueuler par un chef cuisinier devant les autres employés, j’ai dû annoncer à un jeune Français qu’il était mis à pied (devant mon patron) , dire adieu à mes amis d’été. Je me suis ensuite retrouvée seule dans le village de Cashel, alors qu’il ne restait plus de chambres à l’auberge de jeunesse, qu’il pleuvait des clous et que le prochain autobus ne passait que le lendemain.
Mais il y a eu surtout ces rencontres, nouveaux amis et franches rigolades, la colocation (un peu à la manière du film « Auberge espagnole »), l’amour, les virées dans les montagnes du Connemara, les paysages, danser sous la pluie et s’amuser à s’arroser dans les flaques d’eau (car de toute façon, on est déjà tout trempé), la Guinness qui ne goûte pas comme celle achetée ici, les pubs, la fête de la St-Jean-Baptiste dans un « Wine Bar » en compagnie d’autres Québécois habitant Galway, rencontrer par hasard un ami de chez nous également parti en Irlande pour l’été…
Puis, au bout du compte, certaines péripéties un peu catastrophiques sur le coup deviennent des anecdotes qu’on se plaît à raconter par la suite.
On dit que les voyages forment la jeunesse. Cet aphorisme est cliché, mais tellement vrai.  Depuis l’Irlande, il y a eu plusieurs nouveaux voyages. Chaque fois, ce sont de nouvelles anecdotes et souvenirs, de nouvelles rencontres et de nouveaux apprentissages à ajouter à mon baluchon.  
Ces jours-ci, je suis nostalgique! Et j’ai des papillons sous les pieds. Vais-je repartir cet été?

mardi 17 mai 2011

Comme la caverne d'Ali Baba

Ce billet fait suite à L’art de se « revirer sur un dix cennes ».


Ce documentaire pour les enfants de 8 ans et plus, Les compositeurs, je l’ai d’abord acheté pour moi. Parce que je suis curieuse. Parce que je suis une mélomane qui aime découvrir de nouveaux styles musicaux. Parce que je voulais mieux comprendre (et apprécier) la musique classique.  C’est bien après que j’ai eu l’idée de créer une activité qui ne demande qu’une feuille blanche et des crayons.

L’auteur de ce livre-CD, Claudio Ricignuolo, présente aux néophytes la musique classique comme une caverne d’Ali Baba. « Ses trésors cachés se révèlent aux oreilles de ceux qui savent la découvrir. » Le livre décrit une trentaine de grands compositeurs, les différentes époques qui composent la musique qu’on désigne « classique » et un lexique. Le CD l’accompagnant présente 51 extraits de pièces regroupés selon quatre thèmes :  l’appel de la nature, l’expression des sentiments, les héros et les batailles et les voyages musicaux. Avant chaque pièce musicale, il y a une brève explication pour nous aider à mieux la comprendre.


Imaginez que vous êtes un producteur de films…

D’abord, je demande aux enfants ce qu’ils pensent de la musique classique. En toute honnêteté. Après des réponses :  « Ben, c’est pas pire », je répète : En toute honnêteté.

Certains (ceux qui jouent du piano, par exemple) apprécient. La plupart me disent que c’est plate, que c’est ennuyant. D’autres ajoutent : « C’est juste de la musique d’ascenseur. » J’ai fait cette activité à quelques reprises et j’ai toujours droit aux mêmes commentaires. J’insiste pour qu’ils m’expliquent ce qu’ils n’aiment pas. « C’est trop lent », dira l’un. « Ça bouge pas », dira l’autre.

Je leur lance un défi, pour la prochaine heure : de faire preuve d’ouverture d’esprit. D’essayer de découvrir quelque chose qu’ils ne connaissent pas. Et je leur dis que c’est correct de ne pas aimer. Que c’est comme la nourriture. Quand on est petit, il y a des aliments qu’on n’aime pas…« Oui, c’est vrai! Quand j’étais petit, je détestais les sushis. » Encore là, peu importe le groupe devant moi, on me donne toujours des exemples concrets pour soutenir mon point de vue.   

Ensuite, je fais le parallèle entre la musique symphonique et le cinéma. Car sans la musique au cinéma, les films seraient ennuyants. Les scènes d’action seraient moins enlevantes.  Les scènes d’amour moins émouvantes.  Dans Titanic, même si je sais ce qu’il adviendra des personnages, lorsque je vois les musiciens se retrouver sur le pont pour jouer une dernière fois, je pleure à coup sûr. Avec les élèves, je me risque à siffler des mélodies de films connus : Star Wars, E.T, Harry Potter… Celles-ci ont en commun le compositeur John Williams. Les yeux des élèves deviennent grands : ils reconnaissent.

La musique raconte des histoires. Ensemble, nous tentons de les découvrir. Je leur fais habituellement écouter l’extrait 3 du CD : Le matin de Grieg. On se concentre sur les instruments (et la présentation). On fait un retour : les élèves croient que les flûtes et hautbois sont des petits oiseaux et que lorsque les autres instruments résonnent, c’est que tous les animaux de la forêt se sont réveillés.

Ensuite, je reviens à ce qu’ils m’ont dit au début de la rencontre : la musique classique, c’est trop lent, ça ne bouge pas. « Vous êtes certains? » J’aime bien leur lire le chapitre du livre au sujet de Wagner. Car sa tétralogie intitulée L’anneau du Nibelung raconte (entre autres) l’histoire du nain Alberich qui aurait dérobé l’or du Rhin afin de forger un anneau aux pouvoirs magiques. Ça vous rappelle quelque chose? Il y a toujours un garçon pour me répondre :«Oui, ça  ressemble au Seigneur des Anneaux.» Et il a raison, car Wagner et Tolkien se sont inspirés des mêmes mythes anciens. On écoute ensuite l’extrait « Chevauchée des Walkiries » et on fait un retour sur ce qu’on a imaginé.

C’est après ces deux écoutes que je leur propose l’activité. Au lieu d’être un compositeur qui invente une musique pour accompagner un film, je leur demande de faire le processus inverse : ils doivent écouter une musique et en inventer une scène de film. Est-ce que ce film se déroule dans le passé, le présent, le futur ou un autre monde? Quel genre de film? Quels sont les personnages présents?

Je choisis une pièce musicale (pas un extrait provenant du livre-CD, mais une pièce complète), je leur demande de déposer leurs crayons, d’écouter en portant attention au rythme et aux instruments choisis. Lorsqu’ils sont prêts, ils peuvent commencer à dessiner leur scène…

Cette activité peut être utilisée en arts plastiques ou simplement un après-midi, alors que les élèves sont trop agités pour faire un quelconque travail constructif.  Et pourquoi ne pas s’inspirer de pièces musicales pour en faire une activité d’écriture?

Les compositeurs
Claudio Ricignuolo
«La grande musique à la portée de tous»
Fides, 2004

dimanche 15 mai 2011

Ensemble pour la réussite des élèves


Parce qu’on n’est pas fait en chocolat
Hier, en compagnie de quelques dizaines d’enseignants de mon syndicat, je suis allée en autobus à Québec pour le Grand rassemblement sous le thème « Parce qu’il faut répondre aux besoins de tous les élèves » devant l'Assemblée nationale.

Vers 11h, nous avons rejoint des milliers d’employés du milieu de l’éducation et leurs enfants pour une manifestation « festive ». Au lieu de marcher et de bloquer la circulation, cette rencontre était organisée comme une petite fête. Il y avait des jeux gonflables et du maquillage pour les enfants, de même qu’une scène où se sont produits les groupes Alfa Rococo et Les Trois Accords.

Monsieur Météo prévoyait de la pluie pour gâcher notre rassemblement. Par bonheur, nous n’avons eu que des nuages gris et du froid. La pluie n’a commencé que vers les 16h, mais nous étions sur le chemin du retour, bien à l’abri dans l’autobus. Dame Nature nous aime!




Ma plus grande déception
J’aurais cru qu’il y aurait plus de manifestants. Après tout, la réussite des élèves nous touche tous. Le manque de services dans nos écoles, nos classes trop nombreuses, l’intégration parfois abusive d’élèves en difficulté, nous en sommes tous témoins à un moment ou un autre dans notre carrière.

Quand je vois les autobus remplis d’enseignants et d’éducateurs provenant des régions les plus éloignées de la province, alors que nous habitons tout près et que nous sommes si peu nombreux…

Quand j’espère revoir mes amis d’université enseignant dans d’autres régions ou mes jeunes collègues précaires, mais qu’ils n’y sont pas…

En lisant les nouvelles
Un petit article a couvert le rassemblement d’hier dans Cyberpresse. Juste à côté, je tombe sur l’article Pénurie d'enseignants: la ministre Beauchamp se veut rassurante.

« Mme Beauchamp reconnaît toutefois que le recrutement d'étudiants et la rétention des nouveaux enseignants ont «toujours été un enjeu» et que des efforts restent à faire.

La relance d'un comité créé afin d'attirer davantage d'hommes dans la profession de même qu'une campagne de valorisation de l'enseignement, prévue cet automne, sont d'autres pistes de solutions, a-t-on fait valoir mardi au cabinet de la ministre. »
Comment un autre comité peut-il attirer davantage d’hommes dans la profession? Quel sera le budget alloué pour une campagne de valorisation de l’enseignement?

Pendant que les yeux étaient tournés vers les élections fédérales, des coupures de 110 millions $ ont été annoncées par la ministre Beauchamp, qui demande aux commissions scolaires de se serrer la ceinture. Où couperont-elles?

Je ne serais pas une bonne gestionnaire, mais j’ai quand même une équation à partager…


Services aux élèves + Moins d’élèves par classe

=

Réussite des élèves + Moins d’enseignants quittent la profession


lundi 9 mai 2011

L'art de se «revirer sur un dix cennes»!


Tout juste avant le congé de Pâques, alors que je travaillais avec mes élèves de 3e année, la secrétaire de l’école vient me voir. Elle me demande si je suis disponible pour de la suppléance à l’école voisine en après-midi. « Bien sûr! »

Depuis que je signe des contrats (ici, ne parle pas de contrats d'édition, mais bien de contrats d'enseignement!), je ne distribue plus mes cartes professionnelles dans les autres écoles. Si on m’appelle, j’y vais avec plaisir, mais je préfère travailler dans les classes que je connais et, je l’avoue, j’aime bien avoir une journée de congé pour écrire (même si mon portefeuille me le reproche parfois).

« C’est en musique » ajoute-t-elle. « Et c’est un remplacement de dernière minute. » (Lire : Il n’y aura rien de planifié). Lors de mes premières années d’enseignement, je remplaçais parfois en musique ou en anglais. Même si les enseignants doivent laisser du travail, il arrive des imprévus. Une suppléante a toujours une trousse d’activités prête à servir. Mais je ne suis plus suppléante. Et personnellement, je préférais apporter des livres et les exploiter en classe. Les albums d’Élise Gravel m’ont sauvé la mise à quelques reprises! Sauf que je remplace en musique; je veux faire quelque chose en lien avec la musique.

C’est donc le moment de pratiquer l’art de se « revirer sur un dix cennes »…

On oublie tout ce qui est « travail écrit ». De toute façon, je n’ai pas de code pour faire des photocopies à cette école. Pâques arrive, il pleut, les élèves ne me connaissent pas. Et surtout, je ne connais pas leurs noms. (Mélange… intéressant!)

- Toi avec le chandail rouge, une flûte, ça ne va pas dans une oreille!
- …
- Non plus! Enlève ta flûte à BEC de ton nez et place-la sur le coin de ton pupitre!
- Ce n’est pas ma flûte, madame! dit l’élève, tout fier d’avoir le dernier mot.
- Il l’a trouvée dans le pupitre, ajoute celui qui désire être dans les bonnes grâces de la suppléante.

Bien sûr, ici, j’invente. Mais vous pouvez imaginer le genre d’intervention qu’une suppléante occasionnelle peut avoir à faire.

Donc…

Sur l’heure du dîner, je fais un détour rapide vers ma maison. Après avoir englouti un dîner à la vitesse de l’éclair, je me remets en mode du « dix cennes » retourné. Une activité avec ma guitare? Non, j’aurais besoin de faire des photocopies. Je fouille dans mes bibliothèques à la recherche d’un livre que, jadis, j’exploitais lorsque j’étais appelée à la dernière minute en musique. Oui, il y en avait un. J’avais complètement oublié son existence, mais il est là qui n’attend que moi.




Je vous reviens, après la pause, pour la suite de ce billet, c’est-à-dire la manière dont on peut exploiter ce livre. (Cliquez ici pour lire la suite)

samedi 7 mai 2011

Pour célébrer le printemps ou la fête des mamans...



Une amie m'a envoyé cette vidéo (une publicité japonaise) ce matin, qui m'a bien fait sourire.  Ça donne le goût d'aller prendre un grand bol d'air frais dans la forêt, vous ne trouvez pas?


Extrait de l'une des cantates les plus connues de Johann Sebastian Bach.
Le coeur, la bouche, l'action, la vie, BWV 147

jeudi 5 mai 2011

La première fois qu'on parle de Morgane dans le journal...


Je venais tout juste d’arriver au restaurant pour déjeuner lorsque mon ami m’a appris qu’on parlait de mon livre dans le Nouvelliste. Il m’a même trouvé un journal pour que je puisse constater par moi-même.

Samedi dernier, j’ai partagé une page du cahier Week-end du Nouvelliste avec les auteurs François Blais et Normand Cliche, dans un article intitulé « Nos auteurs d’ici ». Dès qu’on se retrouve sur la page E7, on peut voir Morgane sourire (et chanter) de toutes ses dents!

Voici ce que Linda Corbo a écrit dans cet article paru le 30 avril 2011  :

Julie Pellerin

La Trifluvienne Julie Pellerin (c’est moi, ça!), enseignante à l’école Notre-Dame-du-Rosaire, a publié dernièrement son tout premier livre pour enfants aux Éditions Vents d’Ouest, sous le titre Un spectacle pour Morgane, dans la collection « Vive le vent », qui s’adresse tout particulièrement aux enfants de 7 à 9 ans.

La jeune auteure (whoo hoo!, je suis encore jeune!) offre à ses mini-lecteurs un petit bouquin mettant en vedette Morgane, une jeune fille qui, le jour de ses dix ans, rêve de recevoir un billet afin d’assister au spectacle de son groupe de musique préféré. Reste à savoir si son souhait pourra se réaliser… (ouf! On ne dévoile pas la fin!)

À travers ces pages, les enfants auront l’occasion de découvrir une petit héroïne vive et comique (tout comme son auteure..hihi), à travers ses espoirs et ses déceptions, dans un mini-roman où se retrouvent les thèmes de l’amitié et de la jalousie.

Petite anecdote, l’auteure a nommé son personnage Morgane dans un clin d’œil adressé à la chaîne de café trifluvienne, où elle adore écrire en compagnie d’un chaï latté, dit-elle. (Hmmm.. Chaï latté!) Julie Pellerin risque d’ailleurs de s’y retrouver de nouveau puisqu’elle apprécie drôlement ses nouvelles activités d’auteure pour enfants. En 2012, elle fera d’ailleurs paraître un deuxième roman pour enfants, chez Bayard cette fois.(Oui, oui! Et j'ai hâte de parler de ce projet!)