dimanche 30 octobre 2011

« La gravité ne m'aime pas beaucoup... ouuu»



La gravité ne m’aime pas beaucoup

J’tombe souvent sans explication
Même pas un lacet qui se dénoue
Même pas une pièce à conviction
(Mercure au chrome et p’tits pansements)


Vendredi soir, je suis allée voir le spectacle d’Ingrid St-Pierre à la salle Anaïs Allard Rousseau. Un spectacle à guichet fermé. La fille de Cabano, Trifluvienne d’adoption, a débuté sa carrière d’auteure-compositrice-interprète au piano d’un café Morgane et y a gagné le cœur des gens de la Mauricie.  Depuis que son album « Ma p’tite mam’zelle de chemin » est sorti en mai dernier, on peut la voir et l’entendre de plus en plus à la télévision et à la radio. Ses paroles, tantôt touchantes ou candides, tantôt rigolotes plaisent aux amateurs de chansons francophones qui racontent des histoires. 

Avant que le spectacle ne commence, la délicate Ingrid est venue nous présenter le Trifluvien Benoit Rocheleau, qui a très bien assuré la première partie, au piano et à la voix. Nous avons pu découvrir les chansons teintées d’humour qu’on peut retrouver sur son album encore tout chaud, tout nouveau. Il a fait un clin d’œil à la vedette de la soirée en interprétant sa parodie de « Pâtes au basilic», une version masculine vraiment rigolote qu’il a intitulée « Spagatt aux boulettes à la viande » (ou quelque chose du genre).  Une belle découverte, lorsqu’il a joué ses derniers accords, je me suis dit : « Pas déjà terminé? »

Après l’entracte, Ingrid s’est installée au piano, accompagnée de ses complices, le quatuor à cordes Quatr’Ailes. Par moments, les filles troquaient violon, alto ou violoncelle pour le micro, à titre de choristes. La force d’Ingrid St-Pierre est dans la connexion qu’elle crée avec son auditoire, l’ensorcelant. En chantant, elle balayait la foule du regard et, même si  l’éclairage ne lui permettait de voir (sans doute) que des ombres la plupart du temps, on avait l’impression qu’elle regardait chacun des spectateurs. Lorsqu’elle nous a demandé de faire des « la la la » pendant « Homéostasie crânienne », la foule l’a surprise en chantant toutes ses paroles.

Entre les pièces, elle nous racontait des anecdotes, l’origine de ses chansons et nous faisait rire en racontant ses dernières gaffes. En l’entendant chanter « Mercure au chrome et p’tits pansements », les gaffeurs de ce monde (dont je fais partie) se reconnaissent et se sentent compris. Oui, oui!

D’une grande générosité, Ingrid St-Pierre nous a fait entendre pas une, pas deux, pas trois, mais… (en fait, j’ai arrêté de compter après cinq) environ six nouvelles (magnifiques) chansons. Elle s’est même essayée à l’ukulélé. Puis, à la fin du spectacle, nous avons eu droit à quelques rappels. Au deuxième rappel, elle est revenue à ses débuts en faisant semblant que nous étions tous au Café Morgane, alors qu’elle interprétait des chansons connues et qu’elle devait s’adapter à ses spectateurs. Elle a ainsi chanté des extraits de Metallica, Britney Spears, Les B.B (et j’en oublie!), et, pour ne pas clore un spectacle sur une chanson des B.B, a terminé la soirée en nous faisant entendre sa toute nouvelle chanson, « La planque à libellule ».  

Ingrid St-Pierre, c’est une artiste à découvrir. Et le futur album qu’elle nous tricote promet!

Desjardins



Je nouerai des ficelles à tes souvenirs qui s’étiolent

Et le jour où ils s’envoleront moi j’en ferai des cerfs-volants 
(Ficelles, une chanson au sujet de sa grand-maman atteinte d’Alzheimer)



Ah! Puis, une petite dernière!

Pâtes au basilic


Site Internet officiel d'Ingrid St-Pierre

jeudi 20 octobre 2011

Il était une fois... un jour de pluie.

Monsieur Ilétaitunefois. Indubitablement, un de mes albums préférés à animer avec une groupe d’enfants. Il n’est pas récent, je ne sais même pas s’il est toujours disponible en librairie. Au pire, il y a les bibliothèques et, croisons les doigts, il y aura peut-être une réédition éventuellement. Ce livre, issu du duo Rémy Simard et Pierre Pratt (qui nous a aussi donné « Mon chien est un éléphant » et « La bottine magique de Pipo ») a remporté le Prix du gouverneur général en 1998.

Rendons à César ce qui lui appartient, c’est Gisèle Desroches qui m’a fait découvrir cet excellent album dans un cours de littérature pour la jeunesse à l’UQTR. Cette chargée de cours apportait une grande quantité de livres qu’elle nous faisait découvrir (et acceptait même de nous les prêter pour les utiliser en stage). Dans ce cours, j’ai appris comment on peut animer des livres afin de rendre la lecture magique. J’ai adapté un peu son animation et j’ai ajouté des instruments de musique. C’est un succès garanti!

Monsieur Ilétaitunefois, c’est un album à lire ABSOLUMENT un jour de pluie.

Dans un village où les gens n’ont rien d’autre à faire que de se raconter des histoires, un petit homme apparaît chaque fois qu’on prononce son nom. « Vous m’avez appelé? Je suis monsieur Ilétaitunefois, pour vous servir! » Épuisés, les villageois font enfermer monsieur Ilétaitunefois. Mais on ne peut pas punir quelqu’un parce qu’il porte un drôle de nom…

«Il était une fois, dans un village éloigné de tout, des villageois qui n’avaient qu’une seule chose à faire : se raconter des histoires. 
Il était une fois par-ci.
Il était une fois par-là.
Il n’y avait pas de télé au village, que des orages à tout casser et des histoires à raconter. Des belles histoires, des courtes et des longues, des histoires à dormir debout et des histoires drôles à en faire pipi dans sa culotte.»

Imaginez des enfants de 5-6-7 ans rire aux éclats à la fin de la première page (surtout si l’enseignante joue un peu la comédie – les blagues de pipi ont toujours la cote chez les petits). 

Mais avant de commencer à lire, après une présentation de la page couverture et une discussion (on essaie de prédire ce qui va se passer en observant le titre et l’illustration), j’explique à mes élèves qu’on jouera le livre, un peu comme au cinéma. J’aurai besoin de bruiteurs. J’explique ce que sont les bruiteurs au cinéma et je donne des exemples (avec quatre doigts, je fais galoper un cheval; avec deux doigts et la paume de l’autre main, je crée la pluie).

Je leur montre ma boîte d’instruments de percussion empruntés au prof de musique. En maternelle, nous avons souvent des instruments en classe (sistre, wood-block, claves, maracas, tambour de basque, triangle, bongo…). Bref, je sélectionne certains instruments qui reproduiront la pluie (exemple : les claves, les maracas..), le téléphone (ex : un sistre ou des grelots, clochettes…), l'orage (bongo, tambourine) et un autre instrument pour le cadenas de la porte de la prison. Je donne des instruments à certains élèves. Ils devront être très très attentifs, bien suivre l’histoire pour faire les bruits à temps. 

Par exemple, cinq ou six élèves feront la pluie. Si on ne se sent pas à l’aise avec tous ces instruments dans les mains de nos élèves, on peut aussi prendre un bâton de pluie qui sera utilisé par l’ami du jour. (Je n’en ai pas encore – Noël approche? ;-)), ou encore demander à tous les élèves de taper sur leur paume avec deux doigts, pour imiter la pluie.

Lorsqu’ils entendent le mot pluie dans l’histoire, les élèves qui se sont vu attribuer un instrument doivent jouer (claves, wood-block ou maracas) et compter jusqu’à trois. (À trois, on arrête!) Bien sûr, je fais un petit signe de la tête pour aider mes bruiteurs. Dès le début, les élèves sont prévenus que s’ils jouent lorsque ce n’est pas le temps, je leur confisque leur instrument. Ai-je eu à le faire? Oui. Mais à chaque fois, je gardais l’instrument jusqu’à ce que l’histoire commence. L’enfant voulait tellement être un bruiteur que, lorsque je lui remettais son instrument, il participait sans que j’aie à l’avertir à nouveau. Je prête habituellement des instruments à 8 enfants. C’est amplement suffisant. Ceux qui ne sont que les spectateurs seront des acteurs alors que j’animerai un autre livre, d’une autre façon. 

À quelques endroits stratégiques, j’arrête l’histoire pour faire un retour sur ce qui s’est passé. Alors que le maire convoque ces citoyens pour leur dire qu’on ne peut pas arrêter quelqu’un parce qu’il a un drôle de nom, je demande aux élèves s’ils ont une solution. La plupart du temps, un élève aura la même idée que le plus petit du village : Monsieur Ilétaitunefois n’a qu’à changer de nom. 

Le village peut alors recommencer à raconter, toujours sous la pluie, des histoires qui commencent par « Il était une fois… » 

La fin de l’histoire arrachera un sourire à tout le monde, c’est certain. 

Monsieur Ilétaitunefois
Auteur: Rémy Simard
Illustrateur: Pierre Pratt
Éditions Annick Press (1998)

lundi 17 octobre 2011

Pause lecture aime Morgane

Que c'est plaisant d'ouvrir ses courriels à la fin d'une journée de travail pour apprendre qu'une nouvelle critique (positive!) a été écrite au sujet de notre premier roman.

Cette fois-ci, c'est sur Pause Lecture.

Vous pouvez la lire ici.

Bonne semaine!

mercredi 12 octobre 2011

C'est vraiment lux!

À la demande de ClaudeL et de Sylvie, j'explique le pourquoi et l'origine de l'expression «C'est vraiment lux!»

Lorsque j'ai débuté mes études en enseignement (en 2000, après un an à travailler en Ontario), j'employais le mot « cool » un peu trop souvent. J'essayais de m'en débarrasser pour ne pas le dire dans un contexte professionnel. Les habitudes ont parfois la couenne dure! Pourtant, j'avais le soucis d'éliminer ces anglicismes qui parsèment souvent les conversations québécoises.

J'ai alors commencé à utiliser différents synonymes: génial, fantastique, extraordinaire, magnifique... que je pige encore aujourd'hui pour féliciter mes élèves. Aucune d'elles n'avait la force du simple : « C'est cool ! » Je me suis mise à chercher et chercher un mot qui est fort en signification, se dit bien et que j'adopterais facilement. J'aime bien le mot « luxuriant », qu'on emploie surtout lorsqu'on parle de jardins ou de forêts.

D'ailleurs, « cool » veut dire « frais ». Pouvez-vous me dire ce qu'il y a de cool au mot cool en hiver? En été, je peux comprendre, mais lorsqu'il fait froid, je préfère « hot » à « cool ». En anglais, « Cool » dans le sens de « décontracté » est un mot considéré comme du « slang » (argot chez les Français, joual au Québec). À bannir, même en anglais! ;-)

Dans le Petit Larousse: Luxuriant,e: adj. (lat. luxurians, surabondant) Qui pousse, se développe avec abondance.

De plus, ce mot me fait penser à luxe: Caractère de ce qui est coûteux, raffiné, somptueux.

Puis, on peut penser à lux (mot latin., lumière) Unité de mesure d'éclairement lumineux...

Lorsque nous disons « C'est cool! », n'essayons-nous pas d'exprimer une réalité grandiose, ou, au minimum, qui fait notre affaire? Pour moi, « luxuriant » était mon nouveau patois, celui qui déclasserait « cool » des expressions branchées! Vous ne trouvez pas que ça se dit bien dans une conversation? « Le concert auquel j'ai assisté était vraiment luxuriant! » ou, si vous voulez lui ajouter une touche anglophone: « Les nouvelles que Sylvie a écrites sur son blogue au sujet de son futur roman sont vraiment lux! »

Depuis une dizaine d'années, je l'utilise à toutes les sauces (vous n'avez qu'à visionner le DVD de mon saut en parachute) et j'essaie de convaincre mes amis de se l'approprier. Certains m'ont dit qu'ils tenteraient de l'implanter dans leur milieu. Ont-ils dit ça pour me faire taire, me faire plaisir ou pour rigoler? Quoi qu'il en soit, il y a quelques temps, j'en ai glissé un mot (justement, le mot « Lux ») à des amis blogueurs. Il se répand comme une traîner de poudre.

Et vous, entrerez-vous dans la vague? Serez-vous lux? 

dimanche 9 octobre 2011

Ma dernière visite en librairie

Hier, j’ai fait un saut à ma librairie pour acheter un livre à ma nièce qui vient de fêter ses 4 ans. J’adore flâner chez Clément Morin, c’est comme un deuxième chez moi. Je jase avec mes libraires, qui me connaissent par mon prénom, je regarde les nouveautés, un mélange de parfum du café d’en haut et des nouveaux livres embaumant le commerce. 

Alors que je discute de mes projets d’écriture avec Hélène, une jeune fille arrive pour demander conseil à la libraire. Elle cherche un roman jeunesse, car sa mère désire lui offrir une récompense. Pendant ce temps, je continue mon « flânage ». Hélène revient me voir et me demande si j’ai un peu de temps, car elle veut me présenter à la jeune fille. 

- Veux-tu rencontrer une vraie auteure, lui demande-t-elle. 

Nous discutons, j’apprends qu’elle étudie à l’école Jacques-Buteux, une école que je connais bien, car j’y ai fait un stage, il y a quelques années et que certaines de mes amies y enseignent. Hélène lui présente mon roman, la jeune fille regarde la couverture et semble intéressée. N’étant pas très forte sur la vente sous pression, je propose à la jeune fille de prendre son temps pour choisir. Je dois de toute façon acheter une carte de fête au deuxième étage, elle pourra venir me voir si elle désire une dédicace, puis elle pourra regarder les autres livres, si elle préfère une autre histoire. 

Quelques minutes plus tard, la jeune fille vient me voir et me demande de dédicacer son exemplaire. J’emprunte un stylo vert au comptoir de la librairie et nous nous assoyons sur une marche de l’escalier. Alors que je lui écris un message, j’apprends le nom de son enseignante de 3e année. « Maxim, nous avons un point en commun : ta prof m’a enseigné en 6e année! » À un moment, le stylo cesse de fonctionner, j’en prends un autre et, hésitant sur deux synonymes pour finir ma phrase, je lui demande son avis. C’est la première fois qu’une lectrice contribue à la dédicace que je lui écris. Elle s’interroge sur le temps que ça prend pour écrire un livre. Puis, je lui demande si elle aime écrire. Elle m’avoue avoir fait un projet d’écriture de livre à l’école alors qu’elle était en 2e année. « On a un deuxième point en commun : la première fois que j’ai voulu devenir auteure, c’était lorsque j’étais à l’école primaire, après avoir écrit une histoire en classe, en 3e année. » 

Cette rencontre m’a projetée une vingtaine d’années en arrière. Je n’ai pas de souvenirs précis d’auteurs rencontrés. Cependant, j’ai eu une enseignante qui a suffisamment cru en moi pour graver dans mon esprit : « Tu seras peut-être une auteure plus tard ». Les enseignants et les auteurs, conscients ou non de cela, ont beaucoup de pouvoir d’influence chez les enfants. Un enseignant peut marquer un élève à vie (souhaitons-le, positivement), un livre peut changer le monde, du moins, l’univers d’un enfant et son auteur, contribuer à y allumer des étincelles. 

Je fais les deux plus beaux métiers du monde.

mercredi 5 octobre 2011

On parle de Morgane...



Une belle critique pour mon roman « Un spectacle pour Morgane » est venue ensoleillée ma journée.

Si vous voulez la lire, je vous invite à visiter Le signet des enfants.




dimanche 2 octobre 2011

Recevoir un auteur, un moment magique!

Lors de notre première visite à la bibliothèque de l’école, j’ai expliqué à mes élèves le fonctionnement de celle-ci : les livres qu’ils peuvent emprunter, l’endroit où les placer lorsqu’ils décident de ne pas les prendre, ce qu’ils doivent faire lorsqu’ils ont choisi un livre…

Pour m’assurer qu’ils comprennent, j’ai fait un exemple : « Imaginez que je cherche le livre de.. de… Connaissez-vous un auteur? » Depuis le début de l’année, je lis des albums à mes élèves en mentionnant toujours le nom de l’auteur, de l’illustrateur et de la maison d’édition. Pourtant, la réponse (unanime) qu’ils m’ont donnée a été : « Nadine Poirier ». Je ne leur ai pas lu de livres de Nadine Poirier. J’ai questionné mes élèves sur leur choix (après tout, j'écris moi-même, à mes heures!), pour comprendre que l’auteure trifluvienne avait visité leur classe lorsqu’ils étaient à la maternelle. Génial! Cette rencontre les a marqués.

Avez-vous pensé à inviter un auteur dans votre classe? 

Cette rencontre, si elle est bien préparée, peut être magique. L’enfant ne voit plus le livre comme un simple objet. En étant en contact avec le créateur de livres, cela peut permettre de démystifier les étapes de fabrication du livre, l’auteur devenant le pont entre l’enfant et la lecture. De plus, les rencontres avec un auteur incitent souvent l’enfant à lire (et parfois, à écrire). J’ai le souvenir d’une collègue qui me racontait que depuis que Martine Latulippe avait visité la classe de sa fille, cette dernière voulait lire tous les romans de son auteure préférée. De plus, la jeune fille avait décidé de devenir une auteure plus tard et a commencé à écrire une histoire.   

À l’école où je travaillais l’an passé, nous avons reçu l’auteur de Will Gündee, Louis Lymberner. Il est venu discuter de son parcours d’écrivain (et donc, de persévérance). Ensuite, il nous a présenté les esquisses de ses personnages. Pour une  classe en particulier, cette rencontre a marqué les élèves de façon permanente. Je les voyais, assis par terre, les yeux brillants, à dire des « Ah! Oui! », « Wow! », « Cool! ». C’est que l’enseignante avait lu le premier roman à son groupe pour les préparer. Cette rencontre avait un sens pour eux. Afin que les élèves retirent le maximum d’une rencontre, les élèves doivent être préparés, connaître au moins un livre de l’auteur. Dans les semaines qui ont suivi la visite de Louis, il y a eu un engouement pour la série Will Gündee. Cet intérêt a perduré jusqu’à la fin de l’année scolaire. Je me souviendrai toujours de ce garçon qui tenait son livre autographié comme s’il avait un trésor entre les mains.

Mireille Messier, auteure de Toronto, animant
« Une Charlotte au chocolat »,
devant une classe de 1re-2e année.
Si vous désirez inviter un auteur via le programme Les écrivains à l’école, c’est le temps de le faire (vous avez jusqu'à la mi-octobre pour en faire la demande). Notez toutefois que ce ne sont pas tous les auteurs faisant des visites scolaires qui y sont inscrits. Les auteurs ont souvent un site Internet. Vous pouvez « googler » le nom de l’auteur que vous aimeriez inviter et le contacter de cette façon. De plus, le site de l'AEQJ ou celui de  Communication-Jeunesse peuvent vous renseigner afin de mieux connaître nos auteurs pour la jeunesse. (Je ne suis sur aucune de ces listes, encore.)

J’insiste sur le fait qu’une rencontre avec un auteur doit être préparée. Cette visite ne doit pas être vue comme un simple « show ». Si cette activité est bien préparée, elle sera magique et les élèves s’en souviendront pendant longtemps. Qui sait, peut-être avez-vous de futurs Alain M. Bergeron ou Dominique Demers parmi vos élèves?

Prochainement,  j’écrirai un billet pour donner quelques idées afin de bien préparer les élèves à la visite d’un écrivain. Étant donné que c’est la première année que j’enseigne la lecture, je suis ouverte à vos idées et suggestions pour alimenter l’article qui, présentement, mijote simplement… 


Ma première rencontre d'auteure décrite ici.


***Si vous êtes un parent, surveillez l’horaire des activités de votre bibliothèque municipale!**